Billets 2020

Publications 2019 - 2021

La période 2019-2021 est riche de publications variées qui marquent des temps forts de l’histoire de l’art – de l’architecture en particulier – des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. De Paris à Madrid en passant par la Touraine, la Bourgogne et Biarritz ...

En raison de la crise sanitaire Covid-19, certaines publications prévues en 2020 sont reportées en 2021.

 

-XVIIe-XVIIIe siècles

Les Mansart. Trois générations de génies de l’architecture

Préfaces par Jean-Jacques Aillagon, Ancien Ministre, et Michael B. Rabens, Ph. D., Associate Professor, Oklahoma State University, School of Architecture (USA).

Attendu depuis longtemps, voici enfin le panorama complet de la dynastie d’architectes français Mansart qui met fin à deux siècles de tradition historiographique en histoire de l’art. Loin de s’arrêter à François Mansart et à Jules Hardouin-Mansart, la dynastie comprend trois autres membres moins connus : Pierre Delisle-Mansart, Jean Mansart de Jouy et Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, dit le dernier Mansart. Le lecteur trouvera là l’intégralité de l’œuvre de chacun à ce jour, une analyse croisée, une fortune critique depuis les origines, une ample iconographie et une bibliographie telles que détaillées dans le fascicule.

Souscription en ligne jusqu'en juin 2021  : https://www.lelivredart.com/project/les-mansart

   Couverture ouvrage Mansart

www.lelivredart.com

présentation ouvrage pdf

Parution : 2021.

 

-XVIIIe siècle

"Le Buen Retiro de Robert de Cotte à Madrid, premier grand projet architectural de Philippe V (1708-1715)", Cuadernos dieciochistas, Revista de la Sociedad Espaňola del Siglo XVIII, Université de Salamanque.

L’article présente une autre approche des projets de Robert de Cotte pour le palais du Buen Retiro de Madrid, premier grand projet architectural de Philippe V, premier Bourbon d’Espagne. Au-delà des considérations historiques et stylistiques, les planches de la Bibliothèque Nationale de France – présentées ici dans leur intégralité – sont analysées aux sources de l’inspiration de l’architecte, celles de la maison Mansart, dont il était alors l’héritier officiel, ses propres réalisations et celles de ses confrères de l’Académie royale d’architecture : Versailles, Trianon, Marly, Meudon, mais aussi  Fresnes-sur-Marne, Vaux, l’hôtel de Rohan-Soubise et bien d’autres sont au menu de ce beau panorama de l’architecture du Grand Siècle. Publication par la Sociedad espaňola des Estudios del Siglo XVIII de l’Université de Salamanque (Espagne).

   Nicola Vaccari, Philippe V d'Espagne, vers 1715, Madrid.   Cuadernos Dieciochistas, vol. 20, 2019   Hyacinthe Rigaud : Robert de Cotte, architecte de Philippe V au Buen Retiro de Madrid, 1713, Louvre

Parution : Décembre 2019.

Cuadernos dieciochistas, vol. 20, 2019

 

"Julien-David Le Roy (1724-1803). Correspondance avec le marquis de Voyer (1766-1777)", Journal des Savants, n°1-2020, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.

Cette correspondance entre deux Parisiens fameux d’origine tourangelle, rédigée entre 1766 et 1777, aux temps forts de l’activité artistique du marquis de Voyer, montre l’autre facette du personnage Le Roy, pionnier de l’hellénisme français. Ce n’est plus l’académicien, le théoricien et l’inventeur qui apparait ici mais l’homme sous toutes ses facettes :  ses espérances, ses angoisses, son goût de la politique, du théâtre et des lettres, son activité de conseiller artistique auprès du marquis de Voyer, tant à Paris qu’à son domaine des Ormes en Touraine, ses liens avec les architectes Chambers, De Wailly (notamment dans la fameuse affaire de la nomination de celui-ci à l’Académie d’architecture en 1767), et bien d’autres personnalités du temps. Apparait également un versant singulier et méconnu : son activité d’espion en Angleterre pour la monarchie française. Bref, une correspondance qui éclaire sur bien des aspects méconnus du siècle des Lumières et qui ravira autant les amateurs du XVIIIe siècle que les hellénistes. Publication dans Le Journal des Savants, plus ancien périodique littéraire et scientifique d'Europe (1665), par l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres (Institut de France).

  François Gérard, Julien-David Leroy, père de l'hellénisme français, fin XVIIIe    Charles-Nicolas Cochin : Marc-René de Voyer d'Argenson, marquis de Voyer, Londres, British Museum.     Journal des Savants couverture

Parution : Juin 2020.

 

Actes du colloque Jacques-François Blondel et l'enseignement de l'architecture, Cité de l'Architecture, Paris, 14 décembre 2017.

Actes sur l'une des figures majeures de l'enseignement et de la théorie architecturale en France au XVIIIe, professeur à l'Académie royale d"architecture de 1762 à 1774. Nous y relaterons son lien particulier avec les Mansart et les raisons de son mutisme délibéré sur le dernier d'entre eux, Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne.

    Jacques-Francois Blondel, portrait anonyme, Paris, Musée Carnavalet

Parution : 2021.

 

"Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne - Pierre Meunier : les vraies origines du Palais du Commerce de Tours (1757-1759)", Bulletin de la Société archéologique de Touraine. Histoire et Patrimoine, tome LXVI, 2020.

Un étonnant parallèle entre le grand architecte tourangeau du XVIIIe siècle, Pierre Meusnier (1711-1781) et Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1711-1778), leurs liens communs avec Versailles, le Palais-Royal et le réseau Voyer d'Argenson, ainsi que les raisons esthétiques qui amenèrent faussement certains historiens à une attribution au dernier des trois grands Mansart.

   Pierre Meusnier : Palais du Commerce de Tours (1757-1759), détail du fronton central sur la rue (cl. Ph. Cachau)

Parution : avril 2021.

 

"Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, Premier architecte des Etats de Bourgogne (1742 - 1746 - 1776)", Revue de Dijon Histoire et Patrimoine,  2020.

Evocation d'un aspect ignoré de l'histoire de l'architecture de la Bourgogne au XVIIIe siècle et d'un Mansart qui contribua au regain d'intérêt pour le projet du canal de Bourgogne en 1763-1764 avant que Louis XV ne le confiât finalement à Jean-Rodolphe Perronet et Antoine de Chézy.

   Chartreuse de Lugny

Parution : avril 2021.

 

-XIXe siècle

Biarritz sous le Second-Empire (1854-1870), hors-série "Napoléon III. Le magazine du Second Empire".

Sont évoqués ici la construction de la Villa Eugénie, le projet de Napoléon III à Biarritz (domaine, plage et cité nouvelle), la vie et les mondanités du couple impérial. Un avant-goût avant le grand ouvrage sur le domaine impérial prochainement.

   Emile Defonds, L'impératrice Eugénie à Biarritz, 1858, Chateau de Compiègne

Parutions : -juillet 2020, dans sa version hors-série. Disponible en kiosque et en ligne.

                -novembre 2020, dans sa version édition. Disponible en librairie.

https://www.rue-des-livres.com/editeurs/1436/soteca.html

 

Le domaine impérial de Biarritz. Versailles et Trianon sur la côte basque.

Préfaces par Abel Douay, Président des Amis de Napoléon III, Société historique du Second Empire et Bernard Chevallier, Conservateur général honoraire du Patrimoine, Ancien Directeur du Musée national des Châteaux de Malmaison et de Bois-Préau.

On a beaucoup parlé de Biarritz sous le Second Empire, trop peut-être, et souvent de manière approximative, faute de sources disponibles localement. Au-delà des éléments livrés par les témoins et mémorialistes du temps, nous présentons enfin l’évolution et les différentes réalisations d’un domaine impérial demeuré méconnu jusqu’à présent, si ce n’est à travers la seule Villa Eugénie. Sont présentées en effet ici pour la première fois les planches conservées à Paris. Nous examinerons aussi plus en détail l'ambitieux projet de Napoléon III à Biarritz : un domaine assorti d’une cité nouvelle en brique et pierre à l’instar du Versailles de Louis XIV, avec aménagement du littoral (plage de l’Impératrice, promenade, ports). Une autre vision de la Biarritz impériale ...

   Jean-Hippolyte Flandrin, Napoléon III, 1861, Château de Versailles     Louis-Charles-Auguste Steinheil - Alexandre Denuelle, plafond hispano-mauresque de la chapelle impériale de Biarritz, 1865, cl. Ph. Cachau

Parution : 2021.

 

-Divers

Beaumont-la-Ronce. Un château en Touraine, éditions La Simarre, Joué-lès-Tours, 2019.

Place forte de la Touraine depuis le XIIe siècle, située à 22 kms au nord de Tours, dans la Gâtine tourangelle, le château de Beaumont-la-Ronce a contribué aux riches heures de la région. Il est depuis trois siècles la propriété de la famille Bonnin de La Bonninière de Beaumont, l'une des plus importantes familles nobles de France dont l'ancienneté est attestée depuis le Moyen Âge.

Alliée aux plus hautes familles (Broglie, Miromesnil, Gallet de Mondragon, Orillard de Villemeanzy ...), elle a donné des généraux, des préfets, des conseillers généraux, des gens d'Eglise, des mécènes, des artistes, des sportifs ...

L'ouvrage, le premier sur le château et la famille, livre un panorama de l'histoire de l'architecture et de l'environnement de Beaumont-la-Ronce, tant naturel (agriculture, massif forestier) que culturel (chasse, musique).

À une époque qui perd peu à peu ses racines terriennes et ses traditions, on se plongera volontiers dans ce qui fait la Touraine authentique. De l'art de vivre en Val-de-Loire en quelque sorte ...

Parution : Décembre 2019

Achat en ligne : https://www.editeur-imprimeur-tours.fr/notre-catalogue-en-ligne-regionalisme

 

     Couverture Beaumont-la-Ronce décembre 2019

"Biarritz sous le Second Empire 1854-1870", novembre 2020

Découvrez la formidable destinée d'un petit port du Pays basque devenu par la perspicacité d'une impératrice et la volonté farouche d'un empereur, tel Louis XIV à Versailles, une cité de renommée internationale.

Une histoire revue et corrigée à la lumière des archives conservées à Paris, divisée en trois parties : la vraie histoire de la Villa Eugénie ; le projet impérial (domaine, plage, cité) ; les séjours et fêtes.

Une publication passionnante pour mieux apprécier Biarritz durant vos séjours en attendant le grand ouvrage sur le domaine impérial à paraître prochainement.

Le hors-série Napoléon III - Revue du Souvenir napoléonien, paru en juillet dans les kiosques, est désormais disponible en librairie dans sa version édition depuis le 18 novembre.

Bonne lecture et bonne fêtes !
 

     Biarritz sous le Second Empire édition       Bains Napoléon, Grand Hôtel, au fond, à gauche, et Casino Bellevue, à droite, lithographie XIXe       Biarritz sous le Second Empire, revue Napoléon III 2020

       Version Edition                                                                       Version Revue

 

Hors-série Napoléon III. Revue du Souvenir napoléonien 2020.

Editions Soteca.

https://www.soteca-editions.fr

80 pages, 14,90 €

Version Edition disponible à compter de novembre 2020 en librairie et en avant-première sur ce site

Commande à : chanteranne.soteca@gmail.com en précisant la version souhaitée (édition ou revue) et le code SOTPC06

Correspondance inédite Le Roy - Voyer d'Argenson, Journal des Savants, n° 1 - 2020

Vous aimez le XVIIIe siècle, la Grèce et l'Angleterre, les Arts et les Sciences, le Théâtre et les Lettres, l'Histoire et la Diplomatie, alors découvrez la correspondance inédite de Julien-David Le Roy, pionnier de l'hellénisme français, grand découvreur des antiquités grecques au milieu du XVIIIe siècle1, avec Marc-René de Voyer d'Argenson, marquis de Voyer, important mécène de son temps, longtemps oubliés des historiens de l'art2 .

Cette correspondance, issu du fonds de la famille Voyer d'Argenson à Poitiers, est celle de deux personnalités majeurs du monde des arts au XVIIIe siècle, liés par leur origine tourangelle (Paulmy et Argenson pour Voyer, Descartes et Tours pour Le Roy).

Elle est une source d'informations exceptionnelles sur la fin du règne de Louis XV, particulièrement dans le champ artistique à travers les deux chantiers fameux du marquis : son hôtel du Palais-Royal à Paris, rue des Bons Enfants, dit Hôtel de Voyer3 , et le vaste chantier du château des Ormes (Vienne) avec sa grange-écurie sur la route de Paris à l'Espagne, entre Touraine et Poitou.

Cette correspondance vient ainsi compléter celle de l'architecte britannique, William Chambers, publiée par Janine Barrier en 20104.

Le Journal des Savants est le plus ancien des journaux littéraires d'Europe. Fondé en 1665, il fut placé en 1701 sous le patronnage royal. Disparu en 1792, il fut réorganisé par l'Etat en 1816. Depuis 1903, il est publié sous les auspices de l'Institut de France et, depuis 1909, par l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres dont Le Roy fut l'un des membres éminents. Cette publication est ainsi un juste retour des choses pour une personnalité assez mal connue des Français.

Académie des Inscriptions et Belles Lettres - Journal des Savants

Commander la revue : publications@aibl.fr

 

       Journal des Savants, 1er semestre 2020         Débarquement de Julien-David Le Roy sur une île de Grèce en 1754, gravure Jacques-Philippe Le Bas, 1758.

 

1. La Grèce était alors sous le joug turc.

2. Il fut longtemps confondu avec son oncle, le marquis René-Louis de Voyer d'Argenson, mémorialiste réputé et ministre des Affaires étrangères de Louis XV.

3. C'est à tort que l'on qualifie les décors réalisés là pour lui par Charles De Wailly & consorts, de ceux de la "Chancellerie d'Orléans", l'hôtel n'appartenant plus aux Orléans depuis 1752.

4. Janine Barrier, William Chambers. Une architecture empreinte de culture française suivi de Correspondance avec la France, coll. Art'Hist, Paris, 2010.

Souscription ouvrage Les Mansart 2021

Vous pouvez souscrire dès à présent et jusqu'en juin 2021 à l'ouvrage Les Mansart. Trois générations de génies de l'architecture au tarif préférentiel de 58€ au lieu de 69€ TTC.

Pour tous les amateurs des Mansart et de l'architecture française des XVIIe-XVIIIe siècles.

Présentation ouvrage MansartPrésentation

  Souscription 2021

 

      Couverture ouvrage Mansart

Deux portraits de Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, dernier des Mansart, à identifier

Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1711-1778) fut le dernier des trois grands Mansart. Sa notoriété d'architecte du roi Louis XV et sa fortune lui valurent de se faire portraiturer par deux des plus grands pastellistes français du XVIIIe siècle : Maurice-Quentin de La Tour (1704-1788) et Louis Vigée (1715-1767), père de la célèbre Elisabeth Vigée-Lebrun (1755-1842).

Le premier portrait par La Tour figure sur le livret du Salon du Louvre en 1738 (p. 17, n° 70). Ce portrait n'est curieusement pas signalé dans les catalogues de l’œuvre de l’artiste par Xavier Salmon en 2001 et 20041. Il apparait en revanche dans le Dictionnary of pastellists before 1800 par Neil Jeffares en 20062. Il n’y a pas d’autre "Mansard, architecte du roy" à cette époque que lui. Ce portrait correspond à son entrée au service du comte de Clermont, prince du sang, abbé commendataire de Saint-Germain-des-Prés en 1737.

 

  Livret Salon de 1738, p 17.

 

Celui de Vigée fut présenté au salon de l’Académie de Saint-Luc − académie protégée par le marquis Marc-René de Voyer d'Argenson, son ami et mécène − en 1751 (n° 118 du livret)2. Ce portrait correspond à sa pleine activité pour le marquis à ses château et haras d'Asnières-sur-Seine.

Peut-être perdus (?), ces portraits méritent toutefois d'éveiller la curiosité des amateurs de peinture XVIIIe. Cet appel s'adresse particulièrement aux conservateurs de musée, aux historiens de l'art de la période, aux collectionneurs, marchands d'art et autres détenteurs de pastels des deux artistes dont ils ignorent l'identité jusqu'à présent.

La physionomie de l'architecte peut être rapprochée de celle de son père, Jacques Hardouin-Mansart, comte de Sagonne (1677-1762), portraituré vers 1701 à l'occasion de son mariage avec Madeleine Bernard, fille de Samuel Bernard, banquier de la cour, par Hyacinthe Rigaud.

 

           Hyacinthe Rigaud (atelier ?) : Jacques Hardouin-Mansart, vers 1701, coll. privée, cl. Ph. Cachau)

 

Elle peut être aussi rapprochée de celle de son aïeul, Jules Hardouin-Mansart (1646-1708), à ses débuts.

 

           Hyacinthe Rigaud, Jules Hardouin-Mansart, 1685, Louvre

 

En vous remerciant de votre collaboration.

Contact

 

1.https://neiljeffares.wordpress.com/2018/07/12/the-louvre-pastels-catalogue-errata-and-observations

2.Références Neil Jeffaresreferences-neil-jeffares.pdf

3.Archives de l'Art Français, t. IX, 1915, p. 477.