chancellerie d'Orléans

Ouvrage Chancellerie d'Orléans 2022. Examen critique

À l'heure où certains s'arrogent des sujets qu'ils ne maîtrisent pas toujours, il est bon de se livrer à un examen critique de leurs travaux.

C'est ce à quoi je me suis livré à propos de l'ouvrage La Chancellerie d'Orléans. Renaissance d'un chef-d'oeuvre XVIIIe-XXIe siècles, paru en février 2022*.

Le quatrième de couverture assure qu'il a été rédigé par "les meilleurs spécialistes". Je démontre ici qu'il n'en est rien ou pas vraiment pour certains d'entre eux.

L'objet de mon propos, au-delà des inexactitudes de circonstances, est de montrer le mode de travail et l'état d'esprit de membres du comité scientifique, retenus on ne sait trop comment parfois**, se livrant à une exploitation éhontée de mes travaux en les citant à minima, voire pas du tout.

On verra comment certains ont priviligié en effet mes travaux sur le chantier du château d'Asnières plutôt que d'évoquer ceux sur l'hôtel de Voyer, objet de l'ouvrage, ou ma publication en 2020 sur Julien-David Le Roy, conseiller artistique du marquis de Voyer. Publication qui n'apparait d'ailleurs pas dans la bibliographie.

Je laisse le soin à chacun de se forger un avis mais l'on constatera, au bout du compte, qu'il n'est pas donné, à qui le veut, de traiter un sujet aussi vaste et complexe sans y laisser quelques plumes ...

Ceux qui me suivent sur ce site, depuis sa création en 2010, savent combien le sujet du marquis de Voyer m'est cher.

Bonne lecture !

Document critique à télécharger :

 Ouvrage Chancellerie d'Orleans, examen critique, Ph. Cachau, mai 2022, pdfOuvrage Chancellerie d'Orléans, examen-critique, Ph. Cachau, mai 2022, pdf

 

    Ouvrage Chancellerie d'Orleans, Paris, 2022, cl. Ph. Cachau

 

     * Éditions Faton.

    ** Les véritables historiens du sujet n'ont pas été, en effet, associés comme le montre la biblioraphie en fin de propos.

Correspondance inédite Le Roy - Voyer d'Argenson, Journal des Savants, n° 1 - 2020

Vous aimez le XVIIIe siècle, la Grèce et l'Angleterre, les Arts et les Sciences, le Théâtre et les Lettres, l'Histoire et la Diplomatie, alors découvrez la correspondance inédite de Julien-David Le Roy, pionnier de l'hellénisme français, grand découvreur des antiquités grecques au milieu du XVIIIe siècle1, avec Marc-René de Voyer d'Argenson, marquis de Voyer, important mécène de son temps, longtemps oubliés des historiens de l'art2 .

Cette correspondance, issu du fonds de la famille Voyer d'Argenson à Poitiers, est celle de deux personnalités majeurs du monde des arts au XVIIIe siècle, liés par leur origine tourangelle (Paulmy et Argenson pour Voyer, Descartes et Tours pour Le Roy).

Elle est une source d'informations exceptionnelles sur la fin du règne de Louis XV, particulièrement dans le champ artistique à travers les deux chantiers fameux du marquis : son hôtel du Palais-Royal à Paris, rue des Bons Enfants, dit Hôtel de Voyer3 , et le vaste chantier du château des Ormes (Vienne) avec sa grange-écurie sur la route de Paris à l'Espagne, entre Touraine et Poitou.

Cette correspondance vient ainsi compléter celle de l'architecte britannique, William Chambers, publiée par Janine Barrier en 20104.

Le Journal des Savants est le plus ancien des journaux littéraires d'Europe. Fondé en 1665, il fut placé en 1701 sous le patronnage royal. Disparu en 1792, il fut réorganisé par l'Etat en 1816. Depuis 1903, il est publié sous les auspices de l'Institut de France et, depuis 1909, par l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres dont Le Roy fut l'un des membres éminents. Cette publication est ainsi un juste retour des choses pour une personnalité assez mal connue des Français.

Académie des Inscriptions et Belles Lettres - Journal des Savants

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       Journal des Savants, 1er semestre 2020         Débarquement de Julien-David Le Roy sur une île de Grèce en 1754, gravure Jacques-Philippe Le Bas, 1758.

 

1. La Grèce était alors sous le joug turc.

2. Il fut longtemps confondu avec son oncle, le marquis René-Louis de Voyer d'Argenson, mémorialiste réputé et ministre des Affaires étrangères de Louis XV.

3. C'est à tort que l'on qualifie les décors réalisés là pour lui par Charles De Wailly & consorts, de ceux de la "Chancellerie d'Orléans", l'hôtel n'appartenant plus aux Orléans depuis 1752.

4. Janine Barrier, William Chambers. Une architecture empreinte de culture française suivi de Correspondance avec la France, coll. Art'Hist, Paris, 2010.